La bataille de Montmirail
La Bataille de Montmirail
Le 11 Février 1814 Campagne de France
Les français prennent position et tiennent tête aux assauts répétés de l'ennemi.
Le prussien Sacken ne se doute pas qu'il a Napoléon en personne devant lui.
Les nouvelles recrues, surnommées les "Marie-Louise" en raison de leur jeune âge,
se battent avec un telle fougue qu'elle force l'admiration des "vieilles moustaches".
A 12 heures, Mortier se présente avec la division Michel et les cavaliers de De France.
A droite, le valeureux Ney, implacable sabreur et grand cavalier de l'Empire, brise
les lignes prussiennes comme à Eylau les russes. Mais la supériorité numérique de
l'ennemi est écrasante, et Napoléon est obligé de faire donner l'ensemble de sa
vieille Garde, quatre bataillons composés de valeureux combattants qui vont
repousser à trois reprises les charges de cavalerie prussiennes. Le général de
cavalerie Guyot emporte la décision, et finit de mettre en déroute le corps
d'armée de Sacken, tandis que la Garde place les canons pris aux prussiens
en haut des tours du château de Montmirail, et anéantissent les pauvres fuyards.
La division Michel, galvanisé par sa récente victoire, repousse héroïquement la
contre-attaque d'un autre général ennemi, York. Pendant ce temps, la Jeune
Garde se trouve embourbé à Château-Thierry et ne peut se rendre sur les lieux
pour transformer la défaite prussienne en hécatombe...
Cette victoire est la parfaite illustration de la campagne de France, où
la pauvre Grande Armée, affamée et épuisé, va pourtant battre quatorze fois
un ennemi pourtant six fois supérieurs en nombre sur l'ensemble de la campagne.
Motivée et en confiance, la grande armée remportera encore une magnifique
victoire sept jours plus tard à Montereau...
La Charge du 93
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